Difficile de répondre et de commenter votre intervention, dès lors que vous révélez le suicide de votre compagne (ou partenaire) mais difficile également de ne pas réagir lorsque vous "conseillez" aux adeptes du SM, avec ou sans tiret et majuscules, de se faire soigner : si j'ai bien compris votre conclusion tout au moins.
J'ai souvent divisé l'acronyme, au grand désespoir de certaines personnes ici, en B (bondage) puis DS (domination-soumission) D (discipline) et SM (sado-masochisme), parce que pour moi, les désirs de vivre certaines émotions n'étaient pas forcément liés. Et parce que mon rapport au bondage reste encore compliqué, mais c'est un autre sujet.
Les pratiques en DS peuvent intégrer le SM ou pas, tout dépend de ce que l'on désire y trouver et comment on se servira de ces outils là pour y arriver.
C'est une histoire de relation entre le D et le S (je ne m'ennuie pas avec les genres, je mets tout avec "le", plus pratique pour la compréhension), une histoire d'adaptabilité au cours de leur relation qui ne cessera d'évoluer, bien ou mal, mais d'évoluer.
Les deux "phénomènes", comme vous le dites, Loup Larsen, ne me semblent pourtant pas étrangers l'un à l'autre, les deux pouvant se servir pour établir le cadre : mais vous expliquerez sans doute mieux ce que vous vouliez dire à ce sujet, ce que je suis prête bien-sûr, à entendre.
Là où je vous rejoins, c'est la finalité (ou le départ ?): vivre une sexualité épanouissante, et vivre une relation duelle tout aussi épanouissante.
En revanche, penser que les adeptes et pratiquants SM doivent "être suivis par un psy efficace", là, je tique franchement.
Vous nous replaceriez alors avant le DSM 5, en pathologie déviante ? DSM ou pas d'ailleurs, je repousse les définitions médicales et donc légales, mais elles évoluent ces définitions, et elles servent de "repères" à la société.
Je ne me sens nullement déviante par rapport à la société, mais différente (et encore), je "joue" avec des partenaires ou des compagnons de vie en parfait consentement, avec respect, tolérance, admiration, amour parfois si le lien est là, pas mal de perversité oui, mais tout cela rentre dans MA domination, sans trop déraper. Et si dérape, je cherche à comprendre, analyser et braquer dans l'autre sens.
Je parle de MA conception du SM et de la DS, sans inclure d'autres bdsmeurs-euses.
Et je n'ai pas besoin de suivi psy pour encadrer mes pratiques. Sauf si domine le psy, là....faut voir !
D'autant que vous semblez énoncer le "doivent se faire suivre par un psy efficace" comment une sentence en concluant que nous sommes toutes et tous des pathos : c'est là où le bât blesse pour moi.
Mais peut-être ai-je mal compris ?
Quant au "reste", même si ce n'était "que" des jeux sexuels, pourquoi ne pas en débattre philosophiquement ? Là, je vous pousse un peu dans les orties, ça vous réchauffera. :smiley:
Pour terminer ce comm, je vous souhaite beaucoup de courage pour guérir de vos blessures, que je comprends oh combien .